Julien Vérité
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J'ai participé ce samedi 27 juillet 2024 à l'avant première de la dernière extension de Magic: the Gathering, Bloomburrow au magasin Onyris Games d'Annemasse. C'était la première fois que je visitais ce magasin.
J'ai bien réfléchis avant de poster cette revue car je sais à quel point cela peut pénaliser un petit LGS de province. Néanmoins, le comportement de l'employé (gérant ?) qui était présent ce jour là a été effrayant de honte. Je ne reviendrais plus tant qu'il y sera organisateur/joueur.
Nous étions 9 joueurs présents et pour éviter que quelqu'un attende pour rien à chaque ronde, l'employé en question a décidé de jouer avec nous. Il a l'air d'être un joueur chevronné et il en parle d'ailleurs facilement si on le lance dessus. Bref, tout se passe super bien, l'ambiance est cool, tous les joueurs sont contents d'être là, moi inclus, et on a hâte de découvrir ces nouvelles cartes et de jouer avec. La première ronde se déroule sans encombre, l'employé gagne sa première partie et sera donc contre quelqu'un qui a également gagné. Il tombe contre un joueur qu'il connaît à la deuxième ronde et qui était, selon moi, le joueur le plus expérimenté ce jour là. J'étais assis à côté d'eux en train de jouer mon match et dès le début de la ronde, l'employé s'énervait de ne pas avoir la main qu'il désire. Rien d'anormale en réalité car tous les joueurs Magic: the Gathering ont ce comportement. Mais l'employé était très vocal, il parlait fort, ses gestes étaient nerveux et j'étais loin d'imaginer une seule seconde que ça allait déraper aussi vite et aussi violemment. Le temps passe et au bout de 10-15 minutes de match environ, l'employé sort de ses gonds et se met à hurler, à jeter ses cartes, à taper violemment sur son clavier et sa souris derrière lui. On comprend tous qu'il a perdu car il est virulent vis à vis de son adversaire, il lui dit qu'il n'a jamais autant de chance que lui, que c'est toujours pareil contre lui et qu'il a toujours les réponses à ses stratégies, comme par hasard. Le tout toujours en hurlant, en rentrant et en sortant de la pièce, dérangeant très fortement le déroulé de la manche et, avant de sortir une bonne fois pour toute, il a décoché un énorme coup de pied dans la porte et à tapé le mur à côté de lui. Tout cette description est malheureusement factuelle, je n'en rajoute pas et je n'exagère pas.
Un peu plus tard, il reviendra, un peu calmé par son isolement temporaire mais il ne s'excusera pas ni à son adversaire, ni au reste des joueurs et il continuera l'évènement comme si de rien n'était.
Je n'ai jamais vu ce genre de comportement de la part d'un joueur (et encore moins d'un organisateur) dans un événement aussi dénué d'enjeu qu'une avant-première. Il n'y a rien à gagner si ce n'est de passer une bonne journée. Heureusement que le reste de l'assemblée était super cool car cet homme de plus de 40 ans, voir 50 est l'enfant le plus capricieux qui m'ait été donné de voir et d'entendre. C'était si puéril et d'une violence inutile. Je suis déçu car personne ne mérite d'être traité comme ça par l'organisateur d'un évènement qui nous a tous coûté 39€. Même si c'était gratuit d'ailleurs. Quelle honte, quelle absence totale de professionnalisme. Je ne sais pas si c'est la première fois qu'il agit de la sorte mais il faut aller consulter. Imaginez un seul instant qu'un client du magasin agisse comme ça car il a perdu une manche. Personne n'aurait laissé passer et il serait banni du magasin. Là, tout le monde s'est tût, probablement choqué (ou habitué ?) par ce comportement ridicule.
Dans les nombreuses conversations de la journée, j'ai cru comprendre qu'il s'appelait Cédric et qu'il avait au moins un collègue qui lui était en vacances. Je souhaite à ce collègue bon courage et aux joueurs présents une bonne continuation. Quant à Cédric, je lui souhaite de trouver un peu de bonheur car j'ai bien l'impression que Magic: the Gathering ne lui en apporte plus aucun depuis un moment.
J'ai travaillé dans un magasin de ce genre pendant 18 mois. Jamais au grand jamais je n'ai observé ce genre de comportement.
